Vu son importance nous vous présentons en deux parties, une traduction libre de l'éditorial de la version anglaise de Northstar Compass, concernant notre futur Congrès Mondial, adressé à tous les membres du Conseil International, à tous nos lecteurs et amis.

Lettre Ouverte Concernant Notre 2ème Congrès Mondial

par Michael Lucas, Éditeur et Président et
Ray Stevenson, Éditeur associé

Comme nous commençons nos préparatifs pour ce Deuxième Congrès en septembre, notre Conseil International pour l'Amitié et la Solidarité avec les Peuples Soviétiques, nous cherchons vos conseils et idées concernant l'événement. Fâcheusement nous devons vous informer que nos efforts de placer l'événement en Europe ont jusqu'à présent échoués. En conséquence, le seul emplacement possible demeure Toronto, Canada, dans des circonstances semblables au Congrès 2001, qui pourraient soulever des difficultés même plus grandes pour l'obtention de visas.

Nous croyons qu'il est inutile d'insister ici sur les guerres atroces, sur les invasions et les raisons fortement politiques et les événements qui sont entrés en vigueur depuis le Premier Congrès. Vous vous rappellerez que notre 1e Congrès a eu lieu dans les jours de la destruction du World Trade Center. Cet événement a été largement et sans honte employé comme excuse pour les actions féroces et agressives de l'Impérialiste.

Faussement proclamé par les Impérialistes comme "un Heurt de Civilisations entre Musulmans et Chrétiens", les guerres agressives pour des ressources pétrolières et de gaz se sont multipliées. Vous êtes conscients que notre affirmation que les guerres et les actions violentes en croissance contre les pays de l'Asie Centrale, du Sud et du Moyen-Orient sont un nouvel empiétement sur ces peuples par les pouvoirs impérialistes Occidentaux, particulièrement les États-Unis et de la Grande-Bretagne, demeure notre préoccupation. La présence des forces militaires de ces pays et autres aux frontières des anciennes Républiques Soviétiques, y compris l'Arménie, l'Azerbaïdjan. La Géorgie, le Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménie, Kirghizie et d'autres pour leur consommation insatiable de pétrole et de gaz constitue une menace p une guerre mondiale.

C'est seulement une liste partielle des questions qui seront probablement discutées avant notre proposé Deuxième Congrès Mondial. Elles surgissent et font partie de notre programme en cours pour l'Amitié, la Solidarité et la Paix que nous avons avancé pendant les douze ans de publication de NSC, qui est l'organe du Conseil International pour l'Amitié et la Solidarité avec les Peuples Soviétique. Soyons absolument clair: nullement et en aucun cas notre organisation soutient "le terrorisme".

Concernant notre Congrès Mondial, au moment présent, en toute franchise, des questions ont été soulevées, en particulier par quelques "amis" Soviétiques importants, aussi bien que par d'autres, quant à l'efficacité réelle d'un autre congrès à Toronto, pour aider avec plus d’efficacité nos amis Soviétiques et pour la restauration d’un avenir Socialiste pour toutes les Républiques Soviétiques démembrées.

Au cours de nos activités, durant plusieurs années, nous avons exposé correctement et en toute honnêteté, que nous ne sommes pas "un parti politique". Nous appelions à plusieurs reprises à la restauration du Socialisme Soviétique mais selon les décisions des Soviétiques et nous répétons cette proposition avec sincérité profonde dans cette lettre Ouverte. Pendant les années passées, nous avons espéré patiemment entendre parler de l'apparition et de la reconstruction d'un parti politique Marxiste-léniniste véritable du prolétariat, dans toutes les Républiques maintenant isolées, constituant autrefois l'Union des Républiques socialistes soviétiques. Mais maintenant, nous sommes forcés de croire que l'Union soviétique ne peut pas et ne sera pas reconstituée sans le développement réel d'une force politique prolétarienne et révolutionnaire soudée à un mouvement massif du peuple pour cette fin.

La deuxième partie paraîtra dans notre prochain numéro.

Traduit de l’anglais par le Dr Adélard Paquin.

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