Le Mensonge au sujet de Staline : le 22 juin 1941

V.M. Zhukhrai,

Le leader des fascistes allemands, Adolf Hitler, en instruisant ses propres propagandistes, a dit : ' si nous voulons remporter une victoire, nous devons activement nous servir du mensonge. Ils doivent être grands. Plus le mensonge est grand plus rapidement les gens le croiront. Quand nous remportons une victoire, personne ne nous demandera si nous avons dit la vérité ou si nous avons menti. Goebbels, le ministre de la propagande fasciste et développant les idées de son führer a dit qu'un mensonge répété mille fois devient une vérité. Et c'était selon cette recette hitlérienne que nos ennemis ont employé leur critique de l'activité de Staline aussitôt après sa mort. Et voici un mensonge probable. Dans le journal Glasnost (Ouverture) où nous avions préparé le matériel concernant le cas du meurtre de Kirov, il y a des exemples de certains mensonges que l'on a versé sur Staline et notre parti. Je ne veux pas citer tous les exemples, vous les connaissez probablement déjà et donc je m’arrêterai sur seulement un exemple. Dans la presse il est dit que quand les Bolcheviks ont pris la Crimée, ils ont exécuté par peloton d’exécution 100 milles officiers de la Garde Blanche. Ce temps-là toute l'armée de Kolchak a consisté en 26 milles hommes, dont 6000 officiers. Vous pouvez voir ce que je veux dire du mensonge, n'est-ce pas ? Donc, nos camarades ont demandé d'expliquer plusieurs moments intéressants dans la vie et l'activité de Staline, lesquels dans plusieurs révèlent les méthodes de nos ennemis de classe et que dans des exemples pratiques illustrent l'erreur de ce mensonge. Plusieurs personnes ont déjà lu mon livre ' Staline - la vérité et le mensonge’. Maintenant mon nouveau livre intitulé ' Staline et les politiques’ a été publié, et aussi des articles de la politique ont été publiés concernant le cas entourant le meurtre de Kirov et le cas concernant Toukhachevsky. Autrement dit, nous avons accompli la tâche d’aider d'une façon ou d'une autre nos propagandistes dans la préparation pour la révolution socialiste, parce qu'ils agi principalement, selon ce mensonge. Ces camarades qui ont donné des discours avant moi ont fait de très bons rapports. J'ai été très heureux avec eux. Notre conférence fut beaucoup plus mauvaise que celle-ci. Les rapports ont simplement été excellents à votre conférence. Rapports excellents.

Et ainsi, Camarades, permettez moi de m'arrêter sur plusieurs questions. La première chose qui d'habitude est demandée c’est pourquoi le Camarade Staline, le 22 juin 1941 n'est pas allé à la radio et n’a pas fait un discours au peuple Soviétique ? Et l'ennemi du peuple Soviétique Khroushtchev, effectuant la volonté de ses maîtres de l'autre côté de l'Atlantique, a déclaré que Staline était devenu confondu, eut peur, s'est enfermé loin dans sa datcha (maison de campagne) et est resté là assis pendant trois jours. Quoi ? Staline, un révolutionnaire professionnel, un homme qui déjà en 1902 à Bakou, marchant en avant d'une démonstration sous une bannière rouge, où des troupes tsaristes avaient ouvert le feu tuant 45 ouvriers, n'avait jamais eu peur de personne ou de rien. Tous ces Camarades qui connaissaient le Camarade Staline disent cela. Et Zhoukov, bien qu'il soit un ennemi de Staline au fond, a fait beaucoup pour que Khroushtchev ait fait ce qu'il a fait, malheureusement. Vinogradov, deuxième dans la hiérarchie de l'arrière autour de Moscou et qui avait rencontré le Camarade Staline chaque jour, m'avait parlé de cela. Il a dit qu'un nombre significatif de nos leaders militaires, y compris Zhoukov, est devenu tout à fait nerveux, la seule personne calme, d'humeur égale étant Staline. Savez-vous ce que Rokossovsky dit concernant cela ? C'est-à-dire, que toutes les données que nous avons indiquent que cette affaire concernant Staline se fermant loin pendant trois jours au début de la guerre, n’est rien qu'un mensonge Khroushtchevite, vu que ce même Khroushtchev lui-même était à ce temps là à Kiev et n'aurait pas pu voir comment Staline se comportait. Néanmoins, un tel mensonge a été publié et c’est à partir de cela que j’ai tout d'abord commencé, en écrivant un livre, un livre auquel j'avais travaillé pendant presque 20 ans et ainsi ai dû vérifier tous les faits qui étaient disponibles. Donc j'ai commencé à découvrant la raison réelle pourquoi le Camarade Staline, la nuit du 22 juin 1941, soudainement au début de la deuxième nuit a quitté le Kremlin, alors que la direction de tout le pays était à leurs postes attendant une attaque de l'Allemagne fasciste. Durant cette année Camarade Staline quittait à 5h00 du matin. Cette habitude étant prise, donc il est parti à 5h00. Et à la veille de jours si durs, il était soudainement parti! Et en scrutant étroitement cette question, la chance est tombée dans mes mains à deux occasions.

Tout d'abord, je connaissais bien le Professeur Preobrazhensky, un académicien bien connu et le spécialiste des désordres du nez, de l’oreille et de la gorge. Preobrazhensky était le seul docteur qui dans la période de 20 ans avait traité Staline. Le camarade Staline avait une gorge très faible et dans les dernières années c’est devenu endolori assez souvent à cause de l'angine; il avait une gorge très sensible. Cependant, il a refusé de faire enlever ses glandes. Boris Sergeivich connaissait bien cette condition. Quand j'ai commencé à lui parler de cela, nous nous sommes alors rencontrée pour discuter cela plusieurs fois, car nous travaillions ensemble au même institut et il avait déjà sauvé ma vie.

Il a commencé à me dire que durant la nuit du 22 juin 1941 il a été appelé à Volinskoe. Et quand il est arrivé il a vu le Camarade Staline couché sous une couverture sur le divan à l'intérieur du hall où les réunions du Politburo avaient d'habitude lieu et qui a dit d'une voix cassée : ' jetez un coup d'œil pour voir qu'est-ce qui ne va pas avec moi. Je ne me sens pas bien du tout. Je peux à peine parler ou avaler '. Et quand, dit Preobrazhensky, j'ai jeté un coup d'œil à la gorge du Camarade Staline je fus horrifié. Il souffrait en réalité d'angine flegmatique épouvantable, un abcès dans la gorge. Et quand j'ai pris sa température, c'était bien plus de 40. J'ai dit : ' Camarade Staline, vous devez aller à l'hôpital immédiatement ou vous suffoquerez '. Staline a dit : ' malheureusement cela ne peut pas être fait maintenant. Et ne mentionnez à personne un mot de ma maladie. Même pas aux gardes. Zhoukov confirme cela dans ses mémoires : Quand il a téléphoné à Staline et a entendu sa respiration irrégulière, il ne pouvait pas dire pourquoi il était resté calme pendant une longue période de temps. Et quand il lui a dit que les hitlériens avaient commencé à nous attaquer, c'était là que Staline est allé au Kremlin. Et le chauffeur de Staline, Mitryukhin dit : ' j'ai observé le Camarade Staline sortant et je l’ai vu chancelant. Nous savions que le Camarade Staline n'avait pas bu et n'a jamais été ivre, mais ici il tremblait; quand il est entré dans le siège arrière de la voiture et étant assis derrière moi, je pouvais voir que cet homme suffoquait '. Et c'était dans cet état à demi conscient que Staline est arrivé au Kremlin. C'est pourquoi il est resté pendant trois jours sans alimentation. Il est vrai que Lozgachev, un des gardes du corps de Staline a écrit, que Staline a bu une tasse de thé. Donc il était évident que le Camarade Staline ne pouvait pas faire un discours à la radio dans telles conditions.

Je fus aussi chanceux d'avoir découvert que Lilya Alexandrovna ici, une de mes vieilles amies et la femme du Général Vice-Vlasik, était très bien au courant aussi de ces choses. Ensemble nous avons rencontré la garde personnelle de Staline, le Colonel Borisov des gardes personnelles, le prétendu 'neuvième', qui était debout la nuit du 22ème à la porte de la datcha Volinskoe. Et c’est sur bande magnétique : pendant les trois jours entiers que Staline était là tout le temps, personne est venu à la datcha. Seulement Preobrazhensky est venu conduit par Poskrebyshev et personne autrement. Et le Camarade Staline n'est pas parti pour aller nulle part non plus. Bien il a été dit que des journaux, des rapports de certains des secrétaires avaient été trouvés et laissons cela sur la conscience de Boldin et Gorbachev. Je ne crois pas ces rapports. Je sais que le Camarade Staline n'a permis à personne d'enregistrer qui venait pour le voir. Lénine avait de tels rapports mais pas Staline. Et Molotov confirme en même temps qu'ils n'avaient pas vu Staline pendant trois jours. Aussi, le Commissaire du Peuples de la Flotte Navale, Kuznetsov, qui a noté qu'il était avec Staline le 24 juin écrit dans ses mémoires : ' je n’ai pu trouver Staline pendant trois jours. Je suis parvenu au Kremlin, a téléphoné à tous, mais Staline ne fut pas trouvé '. Ainsi. C'est ainsi que sont les choses concernant ce mensonge sur Staline.

Traduction Adélard Paquin
Revolutionary Democracy, Avril 2007

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