Staline
par Carl MILLER
J'ai
eu récemment l'opportunité d'avoir une entrevue avec le professeur Grover Furr.
David Horowitz, dans son nouveau livre, l'avait attaqué parce qu'il avait défendu Staline. J'ai cru
bon donc d'avoir le point de vue du
professeur Furr.
Je ne suis pas totalement d'accord avec ce
qu'il dit, mais en même temps je lui suis très reconnaissant de m'avoir accordé
cette entrevue. Des gens comme lui, tout au moins pour ce qui me concerne, peuvent
être utiles pour mettre les choses au point concernant l'Union soviétique.
Réponse: Avant de commencer, je voudrais vous remercier
de m'avoir demandé de répondre à ces questions. Ce sont des questions
importantes. Elles devraient être le souci de tous ceux dégoûtés par le
capitalisme qui veulent étudier
l'expérience de ceux qui ont lutté pour un monde libre d'exploitation.
Je ne «soutiens pas Staline» en tant que tel.
J'essaie de soutenir la vérité.
Dans le Manifeste communiste, Marx et Engels
avaient dit que le prolétariat «n'avait rien à perdre que ses chaînes». J'entends
par là que nous ne pouvons pas permettre à nos préjugés, préférences personnelles
ou penchants, etc. d'entraver notre quête de la vérité.
Nous ne pouvons pas espérer surmonter le
capitalisme sans nous baser sur la réalité objective – chose que le capitalisme
est incapable de faire, car il exposerait sa terrible exploitation et
brutalité. Par conséquent j'essaye d'être objectif et étudier l'histoire de
l'URSS à la lumière des meilleures preuves disponibles.
R. Si les preuves à propos de Staline étayaient cette
opinion, je l'aurai acceptée. Mais ce n'est pas du tout le cas, au contraire.
Cette opinion sur Staline provient de deux sources, et ni l'une ni l'autre
méritent confiance:
Trotsky et Khrouchtchev, le dernier ayant de loin le plus
d'influence. Tous les deux ont menti à un degré à peine imaginable! Des documents
provenant des archives soviétiques, publiés depuis la fin de l'URSS (ou, en
fait, un peu avant) nous permettent maintenant d'en être certains, toutefois beaucoup le suspectaient depuis bien
longtemps.
En Russie depuis le renversement de l'URSS, il
y a eu une immense résurgence d'intérêt concernant Staline. Pour la première
fois des études objectives ont commencé à paraître. Les preuves montrent que
Staline était un homme véritablement remarquable – chose qu'un grand nombre de
ses contemporains reconnaissaient aussi.
L'image de Staline faite par
Trotsky-Khrouchtchev et popularisée lors de la guerre froide, n'est autre est
une fabrication complète, mais reste toujours l'opinion dominante, pour ne pas
dire exigée, de l'histoire soviétique,
Elle ne peut être maintenue que par un travail
parfaitement malhonnête qui ne mérite pas d'être qualifié de scientifique.
En ce moment je termine une longue étude de
l'infâme «rapport secret» de Khrouchtchev au XXe Congrès du Parti le 25 février
1956. Dans son allocution il a fait beaucoup de déclarations accusant Staline
de crimes terribles. Ce discours a brisé le mouvement communiste et, évidemment,
réjoui les anticommunistes et les trotskistes.
Au cours des deux dernières années de recherche
j'ai découvert un fait choquant, chaque «révélation» faite par Khrouchtchev à
propos de Staline et de Lavrentii Beria
était mensongère! Jusqu'à présent je n'ai pas trouvé une seule occurrence où il
disait la vérité.
Récemment j'ai écrit un peu à ce propos dans
un article intitulé «Une lecture (non)critique et le discours de l'anticommunisme»
que les éditeurs de The Red Critique (la critique rouge) m'ont fait la
générosité de publier malgré le fait que leur journal est essentiellement
théorique, et mon article principalement historique. On le trouvera sur
internet à: http://www.redcritique.org/WinterSpring2006/uncriticalreadingandthediscourseofanticommunism.htm
Mon étude détaillée des mensonges de Khrouchtchev
dans le «rapport secret» devrait être publié avant la fin de 2006.
Q: Une autre des attaques contre Staline consiste à
dire qu'il a provoqué une famine en Ukraine qui a causé des millions de morts. Est-ce que cela,
de quelque façon que ce soit, reflète la réalité de cette période?
R. Cela est totalement faux. Cette histoire, en fait,
provient à l'origine des Nazis qui l'ont
répandue au milieu des années 30'. Aux États-Unis elle a été reprise par les journaux,
extrêmement anticommunistes, de Hearst.
Feu Doug Tottle a bien démontré ces faits dans
son livre "Fraud, Famine and Fascism. The
Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard" (Fraude, Famine et
Fascisme. Le mythe du génocide ukrainien de Hitler à Harvard) (Toronto: Progress Books, 1987). Tottle était
membre du Parti communiste canadien. Quelques-unes de ses affirmations sont
défensives, mais il a quand même fait son travail sur la nature frauduleuse de
ce mythe.
Après la Seconde Guerre mondiale le mythe de
la «famine provoquée en Ukraine» est devenu le credo des groupes pro-nazis
nationalistes ukrainiens.
Beaucoup de leurs dirigeants ont été installés aux
États-Unis et financés par la CIA pour
continuer leur propagande anti-soviétique. Jusqu'au début des années 60 ces
groupes fascistes nationalistes ukrainiens avaient aussi des cellules terroristes à l'intérieur
de l'URSS.
Aujourd'hui
ce mythe fait partie intégrante de
l'idéologie nationaliste de l'État ukrainien. Les capitalistes
réactionnaires
et anciens membres du PCUS qui dirigent l'Ukraine sont obligés de
construire
une histoire qui légitime le nationalisme ukrainien. Ce mythe de la
«famine
causée par l'homme» fait partie du projet de formation historique de
l'Ukraine.
Étant donné que le nationalisme ukrainien a été fasciste dès sa
création, sa
seule manière de se «légitimer» est d'être férocement anticommuniste.
Il y a
quelques très bons livres écrits par des anticommunistes de la guerre
froide – néanmoins des bons historiens – qui démontrent combien a
toujours été fasciste
le nationalisme ukrainien. Je recommande:
En plus je recommande l'article suivant écrit par deux
démographes professionnels:
Robert Conquest, le plus fameux des «érudits»
charlatans anti-soviétiques du dernier demi-siècle, avait été payé $80.000 par
des groupes nationalistes ukrainiens
pour écrire Une Récolte de Désespoir («A Harvest of Despair»), le principal
livre en anglais qui véhicule cette notion. Il s'est appuyé lourdement sur la
propagande nazie et ses soi-disant «preuves».
Il y a quelques bonnes critiques de son livre, et de
cette question. Ce sont: Jeff Coplon, «In Search of a Soviet Holocaust» (À la
recherche de l’holocauste soviétique), Village Voice jan. 12, 1988. Sur http://chss.montclair.edu/english/furr/vv.html
Je
recommande aussi la revue de Arch Getty sur le travail de Conquest de la
«London Review of Books», janvier 22, 1987, pp. 7-8. Je n'ai pas la permission
de le mettre sur internet, mais je serais heureux de l'envoyer sous forme PDF à
qui me le demanderait.
Le livre de Doug Tottle analyse aussi bien le
travail de Conquest que le film nationaliste ukrainien frauduleux «Harvest of
Despair» (La récolte du désespoir). Il mérite bien d'être lu. Comme il est
épuisé depuis longtemps je suis prêt à
fournir une copie en PDF à qui me le demanderait.
Q: David Horowitz, l'intellectuel de droite, vous a
récemment mentionné dans son livre «The Professors» (Les Professeurs). Qu'est
que cela signifie pour vous? Que pensez-vous de la situation ici aux
États-Unis?
R: Ce n'est pas une surprise, Horowitz est un apologiste
de l'exploitation, comme tous les conservateurs – et, bien entendu, les
libéraux aussi. Ce qui est considéré comme «conservatisme» est simplement le
soutien idéologique d'une variante plus ouverte, autoritaire et violente de
l'exploitation capitaliste. Chaque position idéologique que les «conservateurs»
préconisent – et Horowitz parmi eux – est une justification rude de l'autoritarisme,
de la main d'ouvre à bon marché, de la réduction des salaires et des services
sociaux, du renforcement du pouvoir des employeurs et de la réduction du
pouvoir des employés réduits à l'impuissance.
Il y a quelque temps j'ai écrit deux courts
essais qui expliquent brièvement comment
cela fonctionne. On les trouve sur: http://chss.montclair.edu/english/furr/conservatives1.html et
http://chss.montclair.edu/english/furr/conservatives2.html
Avec toutes ses faiblesses le mouvement communiste
a été durant le XXe siècle, de loin, la force principale pour la libération
humaine et la prise de pouvoir par les travailleurs. Le mouvement communiste
était le seul point d'espoir dans ce siècle d'horreurs capitalistes.
Par conséquent il est axiomatique que tous les
défenseurs de l'exploitation capitaliste et des diverses idéologies qui la
soutiennent, soient fortement anticommunistes, et qu'ils n'hésitent pas à
mentir concernant l'histoire du mouvement communiste – comme, en fait, ils mentent
à propos de tout le reste.
Horowitz ne fait que défendre ce que lui demandent
ses sponsors de droite – qui essaient de dévier l'attention de l'énorme
diminution du financement de l'éducation supérieure aux États-Unis avec la
prétention absurde que la «gauche» aurait conquis les campus!
Q: Quelle est votre opinion sur Trotski, sur son
criticisme de Staline et l'attitude générale des trotskistes en général envers
l'Union soviétique?
A: Trotski était un homme très intelligent, mais en même
temps très limité. Ces idées combinaient les positions bolcheviques et
mencheviques. Il se situait au pôle droit – déterministe économique – du Parti
bolchevique.
Ceci en soi, n'aurait pas suffit à son expulsion.
Après tout, le débat parmi les teneurs des diverses positions était sain et
fort dans les années 1920. Mais Trotski était malhonnête. Comme ses idées
étaient constamment battues aux Congrès et aux conférences du Parti bolchevique
dans les années 20, il n'a pas cessé de former des factions pour arriver à ses
fins par d'autres moyens. Après son exil de l'URSS en 1929, il a passé sa vie à
comploter pour revenir au pouvoir.
Des documents figurant dans les archives
ex-soviétiques fournissent des preuves fiables quant aux accusations portées
contre Trotski dans les trois procès de Moscou de 1936-38 et montrent qu'elles étaient justifiées. Les
adeptes de Trotski avaient clairement formé un «bloc» avec les droitiers pour
renverser le gouvernement soviétique et assassiner Staline et d'autres.
Il y a des preuves indiscutables quant aux
relations entre Trotski et les dirigeants militaires allemands et japonais, comme
le stipulaient les accusations. Par «preuves», je n'entends pas les témoignages
au procès – que je crois véridiques et
précis – mais des preuves supplémentaires provenant des archives ex-soviétiques. Ces
preuves confirment les accusations fondamentales de conspiration contre les accusés
et Trotski, ce dernier étant absent.
Trotski était extrêmement arrogant et dictatorial.
Il écoutait rarement les critiques même de ses adeptes les plus proches. Il
avait créé un «culte» autour de lui-même, qui caractérisait le mouvement
trotskiste de son vivant, et continue à le caractériser encore.
Il y a un assez bon article concernant Trotski
dans le journal du Parti progressiste du travail, Communist, de printemps 2004,
à http://www.plp.org/communist/communistspg04.pdf
Q: Considérez vous l'Union soviétique
post-stalinienne comme révisionniste, social-impérialiste, socialiste,
social-fasciste, ou quelque chose de similaire, et dans ce cas pourquoi? Sinon,
le capitalisme a-t-il été restauré en Union soviétique avant la Perestroïka?
R: Tous les États post-soviétiques ont des régimes
capitalistes, d'une espèce particulièrement prédatrice. Depuis la fin de l'URSS
les nouveaux dirigeants se sont assurés que le niveau de vie des ouvriers et
des employés en général – la vaste majorité de la population – baisse de
manière catastrophique.
Cela était évidemment la motivation principale
de Gorbatchev, d'Eltsine et des dirigeants du PCUS qui ont privatisé le
patrimoine produit par le peuple soviétique de façon à augmenter de manière drastique
le taux d'exploitation de la main-d’œuvre et fournir ainsi d'immenses richesses
à une poignée de capitalistes.
Ce processus avait déjà commencé sous la
vieille URSS. L'introduction flagrante du capitalisme et de la privatisation était
un pas qualitatif dans un processus en rapide accélération.
Q: Quels écrits, recommanderiez-vous à ceux
qui veulent connaître la vérité
concernant ce qui se passait lors de l'époque de Staline?
Q: Quel est le groupe politique aux États-Unis que
vous considérez avoir la ligne la plus correcte à propos de Staline?
A: Le Parti progressiste du travail – http://www.plp.org/ Bien qu'elle soit un peu vieillie, ils ont
une bonne série d'écrits – en quatre parties: «Review of PBS Series: Stalin
(May – June 1990).» Elle commence à http://www.plp.org/cd_sup/pbsstal1.html.
Q Que pensez-vous du projet «Set the Record
Straight» (Mettre les pendules à
l'heure)?
A: Je voudrais répondre en disant quelque chose à propos
du «culte de la personnalité».
L'histoire des
révolutions bolchevique et chinoise est un grand livre pour tous ceux qui
veulent se battre pour un monde communiste égalitaire. Mais il dépend de nous
d'en apprendre les leçons. Précisément, nous devons reconnaître les erreurs
qu'ils ont commises – des erreurs qui ont eu pour conséquence les défaites, de
l'intérieur, de ces révolutions. Parmi ces erreurs il y avait le «culte» de
dirigeants particuliers. La leçon du mouvement communiste est sans équivoque.
Les cultes des «grands dirigeants» sont fatalement incorrects. Il ne peut y
avoir de progrès tant qu'ils ne sont pas rejetés de manière décisive.
Une des choses qui me font respecter le Parti
progressiste du travail est qu'ils ont fait cela. Ils ont studieusement évité
de bâtir un «culte» autour de leur dirigeant. Ni le président du Parti, ni les
autres membres dirigeants ne sont jamais nommés dans leur littérature. Ils
n'ont pas de «porte-parole». Chaque
membre du Parti doit apprendre à représenter l'organisation.
Staline s'était toujours opposé aux louanges
et à l'adulation exagérées [souligné par nous – NdlR – BIP] qui allaient
éventuellement empoisonner chaque aspect de la politique et de la culture
soviétique. Il a souligné à de nombreuses reprises que c'était une notion
«social-révolutionnaire» et non pas marxiste et qu'elle devait être rejetée.
S'il avait été un «dictateur tout puissant»,
comme les anticommunistes le prétendent
faussement, il s'en serait débarrassé. Bien entendu, il n'a jamais été un
«dictateur tout puissant», et il n'était pas en mesure de se défaire de ce
«culte» dégoûtant.
Ce «culte» a causé un énorme mal. Il a permis
aux carriéristes, aux saboteurs et aux conspirateurs de rester cachés. Khrouchtchev
avait malhonnêtement dénoncé le «culte» dans son «rapport secret» de 1956, mais
tout ce qu'il a dit à ce sujet était faux.
Et puis ce n'était pas à Khrouchtchev de
donner des leçons sur le «culte». Quand il a été démis de ses fonctions en octobre
1964, il l'avait été en raison de son propre «culte» par les membres du Comité
central qui l'a destitué.
Les communistes chinois ont tiré la conclusion
opposée. Ils ont délibérément bâti un «culte» autour de Mao qui avait de loin
dépassé celui de Staline. Il a contribué énormément au renversement du pouvoir
des travailleurs en Chine. Sous le couvert de la «loyauté au président Mao» les
droitiers et les anticommunistes ont embrouillé et subverti les forces de
gauche, et mis la main sur le PCCh avant la mort de Mao. Quand Mao mourut, il
leur a fallu peu de temps pour s'accaparer du pouvoir et liquider tous les acquis
de l'héroïque révolution chinoise.
La différence était celle-ci: Staline s'opposait
à ce «culte». Nous pouvons le voir aujourd'hui, il aurait dû le faire avec plus
de férocité, mais Mao encourageait délibérément le «culte» autour de lui.
Mao et le PCCh avaient âprement, et correctement
critiqué la direction khrouchtchevienne de l'Union soviétique. Mais dans son
cas, Mao avait choisi délibérément
d'imiter un des pires aspects du socialisme soviétique, celui qui avait aidé Khrouchtchev à arriver au
pouvoir et saboter la lutte pour le communisme.
Il a fourni la déclaration suivante en guise
d'introduction
L'auteur a fourni la déclaration suivante pour
son introduction: «Je
ne possède aucun titre formel qui me qualifierait pour la recherche sur
l'histoire de l'Union soviétique à l'époque de Staline. Je ne saurais imaginer
quels seraient ses titres!
Comme étudiant universitaire de 1965-1969, je
m'étais opposé à la guerre des É-U
contre le Vietnam. À un moment quelqu'un m'a dit que le Parti communiste
vietnamien devait être mauvais parce qu'ils étaient des «staliniens», et que
Staline avait tué des millions de gens innocents.
J'ai lu la première édition du livre de Robert
Conquest, La Grande Terreur quand il avait été publié autour de 1974. J'étais
ébranlé! Mais comme je lisais le russe, j'étudiais la littérature russe depuis
longtemps. Par conséquent en étudiant attentivement le livre de Conquest, j'ai
découvert qu'il était malhonnête dans l'usage de ses sources. Ses notes de pied
de page ne soutenaient pas ses conclusions anti-staliniennes! À la base, il a
utilisé n'importe quelle source hostile à Staline, digne de foi ou non.
J'ai,
finalement, décidé d'écrire quelque chose à propos de la «Terreur». Cela m'a pris
beaucoup de temps, et en 1988 j'ai publié «Une nouvelle lumière sur des
vieilles histoires concernant le maréchal Toukhatchevski: Quelques documents
réexaminés» (New Light On Old Stories About Marshal Tukhachevskii: Some
Documents Reconsidered) http://chss.montclair.edu/english/furr/tukh.html
Dans les années 80' et 90' j'ai étudié les recherches
faites par la nouvelle école d'historiens sur l'Union soviétique qui comprenait
Arch Getty, Robert Thurston, Roberta Manning, Sheila Fitzpatrick, Jerry Hough,
Lewis Siegelbaum, Lynne Viola, et d'autres. À l'époque on les nommaient souvent
«jeunes Turcs» ou «révisionnistes».
En étudiant attentivement les documents disponibles
et – très important – en essayant durement d'être objectifs, ils montraient
déjà que toute «l'histoire» qui venait de Trotski, de Khrouchtchev et plus tard
de Gorbatchev et d'Eltsine était fatalement compromise par la partialité
politique. Ils ont démontré qu'il ne s'agissait pas d'histoire mais de
propagande anticommuniste.
En 1999, un chercheur basé à Moscou. Vladimir
Bobrov m'a contacté. Il m'a parlé de la publication de documents provenant des
anciennes archives soviétiques, m'en a envoyé certains et m'a dirigé vers d'autres.
Ces documents fournissaient les preuves qui exigeaient que l'histoire
soviétique soit réécrite, y compris celle sur le rôle de Staline.
Depuis lors j'essaye de faire quelques petites
contributions pour découvrir la vraie histoire de la période Staline. Cela me
fait plaisir que vous pensiez que c'est un projet important
Je vous souhaite bonne réussite!
[http://mlmist.blogspot.com]
[Traduction Alexandre MOUMBARIS]
Editions Democrite No 124
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